Illustrations

J’ai, à chaque histoire, dessiné un peu : j’avais besoin de transmettre parfois ce que les mots ne disaient pas. Je voulais aussi prendre le temps de recevoir, dans le silence, en laissant venir, ce qu’on m’offrait en se livrant à moi, d’approcher ces trésors parfois très douloureux avec suffisamment de lenteur, de tendresse, de non-réponse, pour leur laisser faire un nid en moi.

Je voulais m’assurer que les gens dont la voix court dans ce livre avaient raison de me faire confiance, que je n’avais pas fait qu’écouter d’une oreille. Tenir cette chute, comme écrit Rilke, avec le plus possible de douceur dans mes mains.

Dessiner, à chaque petit trait, c’est s’appliquer à une sorte de caresse. Et cela m’a aussi consolée moi, permis de respirer, pour pouvoir aimer ces histoires comme elles sont – même si, paradoxalement, je l’ai fait en ajoutant quelque chose de moi – parce qu’il faut supporter l’impuissance je n’empêche aucune chute. Et ce n’est pas une raison de ne pas communier un peu à ce flux de vie qui apporte bien ce qu’il veut.

Quelques-uns des témoins du livre

Miniatures pour faire une pause

Scènes

Bon, et puis…. pour voir le reste il faut lire le livre !

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